Les jeunes issus du monde rural arrivent souvent plein d’espoir dans les grandes villes. Faute de qualification, ils se retrouvent dans une situation très précaire. Ils se retrouvent alors à vivre de petits boulots au jour le jour. Pour répondre à cette urgence sociale, le programme « Compétences Pour Demain (CPD) » issu d’un partenariat entre Aide et Action et Solidarité Laïque avec le soutien de l’Agence Française de Développement a été mis sur pied. La solidarité laïque existe maintenant depuis plus de 50ans. Entendez par là, juste après la première guerre mondiale. Elle s’est dirigée vers l’Afrique depuis pour mener divers programme. Parmi tous ceux qui ont été menés on peut citer le programme « Compétences Pour Demain ». Pourquoi compétences pour demain? Parce que la cible c’est la jeunesse (16-35ans), plus particulièrement celle de l’Afrique de l’Ouest, en l’occurrence le Sénégal, le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso. Et l’organisation qui est à la tête de tout cela s’appelle la Solidarité Laïque. Leur siège régional se trouve au Burkina Faso plus particulièrement à Ouagadougou. Tout est parti d’un constat que confrontés à une instabilité politique, à un fort taux de chômage, les jeunes sont dans une situation très difficile. Dans un contexte de montée de la menace terroriste, il est urgent d’offrir à ces jeunes de meilleures perspectives d’avenir. Le programme « Compétences Pour Demain » qui succède à Top Eduq s’adresse aux jeunes des banlieues des grandes métropoles. Ces zones périurbaines que rejoignent les migrants régionaux sont sous-équipées en infrastructures éducatives et socio-éducatives. Elles cumulent de multiples facteurs d’exclusion qui conduisent parfois à des violences extrêmes. C’est pourquoi Solidarité Laïque soutient des initiatives d’insertion professionnelle, d’éducation à la citoyenneté. Il faut le dire l’employabilité des jeunes et l’engagement citoyen sont étroitement liés. Compétences Pour Demain allie les deux. C’est dangereux de dire à un jeune « viens je te donne de l’emploi », alors ce programme les prépare à être compétitif sur le marché de l’emploi à défaut de leur donner cet emploi. Dans la perspective d’atteindre cet objectif, ce programme a ouvert des maisons de jeunes, des outils qu’il appelle LABIS (laboratoire d’innovation sociale). Quand on parle de laboratoire, on sait qu’il faut du sérieux, une vision de près et beaucoup de temps. LABIS est un espace d’incubation pour les jeunes, un espace interactif d’innovations modernes à vision éducative et sociale. En encourageant la formation par la pratique, il permet de stimuler et valoriser les initiatives portées par des jeunes. L’utilisation et la démocratisation des technologies du numériques sont au cœur de cet espace facilitant la stimulation de la créativité et de la dynamisation des partages de savoir, de ressources et de pratiques de paires. La principale stratégie des LABIS c’est d’agir sous forme de tunnel de transformation. Un jeune qui entre au LABIS, est écouté et orienté selon ses compétences. Il accompagne le jeune dans la réalisation de son rêve et l’atteinte de ses objectifs. On peut trouver les LABIS à Mbao, à Rufisque plus particulièrement à Cité Tacko et à Keur Massar aussi. Ils interviennent à travers les clubs citoyens installés par les jeunes et les accompagnent dans leurs initiatives citoyennes. Le LABIS ne finance pas mais, il encourage les initiatives.
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